J’ai repéré un papier sur le web dont le propos est «l’automobile».
Le titre saisissant (Casino va cder le contrle de sa filiale nergie GreenYellow Ardian) parle de lui-même.
Annoncé sous la signature «d’anonymat
», le journaliste est connu et fiable pour d’autres papiers qu’il a publiés sur internet.
Vous pouvez donc faire confiance aux révélations qu’il divulgue.
Paris (awp/afp) – 600 millions d’euros: c’est ce que le groupe de distribution Casino compter engranger grâce à la vente d’une participation majoritaire dans sa filiale dédiée à la production d’énergie renouvelable GreenYellow, que la société de gestion Ardian s’est engagée à racheter avant la fin de l’année.
Ardian va devenir d’ici la fin 2022 actionnaire majoritaire de l’entreprise spécialisée dans l’énergie: le fonds a signé un accord en ce sens avec Casino, la société d’investissement Tikehau Capital et la banque publique Bpifrance qui, en octobre 2018, avaient acquis ensemble 24% du capital de GreenYellow pour 150 millions d’euros au total.
Mathieu Badjeck, co-responsable du fonds de transition énergétique de Tikehau Capital, s’est félicité auprès de l’AFP d’une « très belle opération pour nous comme pour l’ensemble des parties autour de la table ». Il a précisé que le fonds avait initialement investi 100 millions d’euros et la Bpi 50 dans GreenYellow, « un acteur pionnier dans la transition énergétique ». « C’était vrai il y a 3 ou 4 ans, c’est d’autant plus vrai aujourd’hui ».
Tikehau, qui a ultérieurement précisé avoir empoché 1,9 fois sa mise, conserve une part minoritaire de Greenyellow, de même que Bpifrance et Casino. Le PDG du groupe de distribution, Jean-Charles Naouri, a ainsi dit jeudi vouloir rester « associé durablement à la création de valeur de l’entreprise ».
Vaste plan de cessions ___
Créé en 2007 par Casino, GreenYellow vend à ses clients la possibilité de « réduire leur consommation énergétique et leur impact carbone », via l’installation de panneaux solaires, ainsi que « des contrats de performance énergétique » et des services comme le conseil ou l’achat d’énergie.
Son nom a fait l’actualité dernièrement dans le cadre de la fourniture de gaz à des particuliers, une activité ciblée par une action de groupe pilotée par Consommation Logement Cadre de vie (CLCV). L’association de défense des consommateurs reproche à l’entreprise des « pratiques trompeuses » pour pousser ses clients à renoncer à une offre tarifaire fixe avantageuse dans un contexte de forte inflation du coût de l’énergie.
Casino espère percevoir 600 millions d’euros de la vente, qui entrera dans le cadre de son vaste plan de cession d’actifs de 4,5 milliards d’euros, engagé en juillet 2018 et dont l’échéance, initialement fixée en mars 2021, a été repoussée à « au plus tard fin 2023 ».
Le plan de cessions s’inscrit dans le cadre du plan de sauvegarde de la maison mère de Casino, Rallye, et de sa cascade de holdings (Foncière Euris, Finatis et Euris), lourdement endettées. Décidé en février 2020 par le tribunal de commerce de Paris, il prévoit un remboursement des créanciers via la remontée de dividendes de Casino vers ses holdings, ainsi que la cession d’actifs « non stratégiques ».
Beaumanoir veut Sarenza ___
De manière plus marginale, le distributeur stéphanois dit avoir 27 millions d’euros de « cessions diverses sécurisées ou sous promesses », citant Sarenza et des opérations immobilières.
Le groupe spécialisé dans le prêt-à-porter Beaumanoir a annoncé le même jour être entré en négociations exclusives avec Monoprix, enseigne du groupe Casino, pour le rachat de l’e-commerçant Sarenza. Le montant potentiel de l’opération n’a pas été divulgué.
Au terme de la cession de GreenYellow, Casino dit devoir encore céder pour 500 millions d’euros d’actifs, sans préciser lesquels. Il détient notamment le site d’e-commerce CDiscount, les enseignes Monoprix, Franprix, Géant, Naturalia, ainsi que Asai ou Pao de Acucar en Amérique latine.
En attendant, Casino a accru lors du premier semestre 2022 sa perte nette, de 24,5% à 259 millions d’euros, malgré un chiffre d’affaires en progression et légèrement supérieur aux attentes, à 15,9 milliards d’euros. Le groupe profite notamment du retour des touristes en région parisienne, où il est fortement implanté via ses enseignes Monoprix ou Franprix.
La dette nette s’est également accrue au premier semestre de plus de 18% par rapport à la même période 2021, à 7,5 milliards, dont 5,1 en France et 2,4 en Amérique latine.
A la Bourse de Paris, le titre du groupe a ouvert la séance en hausse, mais est vite repassé dans le rouge et a terminé en baisse de 1,18% à 11,76 euros, dans un marché en hausse de 1,30%.
Il a perdu près de la moitié de sa valorisation depuis le début de l’année. Début 2020, avant le déclenchement de l’épidémie de Covid-19, l’action s’échangeait encore aux alentours de 40 euros.
afp/rp
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