Ce texte, dont la thématique est « l’automobile », vient d’être vu sur le web, notre équipe est heureuse de vous en reproduire le contenu principal plus bas.
Le titre séduisant (Quel est cet objet roulant non identifié sur les routes des Landes ?) est sans ambages.
Sachez que l’auteur (présenté sous le nom d’anonymat
) est positivement connu pour plusieurs autres encarts qu’il a publiés sur le web.
Vous pouvez par conséquent faire confiance à cette publication.
Voilà ll’article :
Les envahisseurs auraient-ils fait leur apparition dans le Sud-Ouest ? C’est la théorie que certains ont commencé à propager à la vue d’un étrange véhicule, filant au ras du sol sur les routes des Landes ou du Lot-et-Garonne, à quelques semaines de l’arrivée de la caravane du Tour de France.
Les envahisseurs auraient-ils fait leur apparition dans le Sud-Ouest ? C’est la théorie que certains ont commencé à propager à la vue d’un étrange véhicule, filant au ras du sol sur les routes des Landes ou du Lot-et-Garonne, à quelques semaines de l’arrivée de la caravane du Tour de France.
Avec son fuselage blanc, ses courbes voisines de celles d’une fusée et les quelques décibels émis par sa propulsion, cet objet roulant non identifié – un « orni » – a notamment été repéré par certains habitants de l’agglomération du Grand Dax. L’engin semble y avoir pris ses habitudes depuis plus d’un an et demi.
« C’est un vélo, rien de plus ! », s’esclaffe son propriétaire. Le doute reste permis quand celui-ci dévoile son patronyme : « Jean-Marie Vincent ». À la différence des extraterrestres repérés par le héros dont il partage le nom – le David Vincent de la série télévisée « Les Envahisseurs » de Larry Cohen – le retraité de 72 ans n’a pas le petit doigt raide. Le mollet, lui, est leste. « Ça m’arrive de faire jusqu’à 150 kilomètres dans la journée, pour une vitesse moyenne de 27 kilomètres à l’heure. »
Quatre roues
Après avoir fait carrière dans le transport, Jean-Marie Vincent et son épouse partagent leur quotidien entre leur pavillon du village d’Hinx et une résidence secondaire à Nérac, en Lot-et-Garonne. C’est là-bas qu’il avait vu, pour la première fois « un truc jaune sur la route », qui s’est avéré être un vélo à quatre roues.
« J’étais plutôt adepte de grandes randonnées, de courses et de montagne. Pas de vélo. Mais on m’a demandé de lever le pied suite à un problème de santé », confie le septuagénaire au sujet de son investissement, portant sur environ « 15 000 euros », options comprises. Quatrovelo est son nom, la Hollande son pays de conception.
« On est sur une carrosserie autoportante en carbone et en kevlar »
« On est sur une carrosserie autoportante en carbone et en kevlar », souligne son propriétaire. Habitué à être interpellé par le quidam, dès lors que le pilote relève le toit de son véhicule pour s’en extraire, Jean-Marie Vincent en connaît la moindre des mesures. « 80 centimètres de large et 2,90 m de long. » Les roues, de 20 pouces, sont munies de freins à disques. Elles se dirigent à l’aide d’un guidon utilisé tel un manche à balai. La suspension pneumatique, à l’arrière, et le siège suspendu assurent le confort. « Le gros avantage, c’est que l’on n’a pas mal aux fesses ni au dos. Il n’y a que le bas qui travaille. »
13 000 kilomètres en un an
Le pédalage, avec 14 vitesses disponibles, les pieds ancrés dans des clips, est soutenu d’une assistance électrique. Les deux batteries embarquées permettent au moteur « de 750 watts bridé à 250 watts » de propulser le vélo jusqu’à la vitesse de 25 kilomètres par heure. « Je l’utilise surtout dans les côtes », détaille celui qui a roulé 13 000 kilomètres en 2022.
Au-delà de ses sorties, plus ou moins quotidiennes à la belle saison, le « coffre de 80 litres » permet à Jean-Marie Vincent de faire du cyclotourisme, sa femme ayant préféré s’en tenir à un vélo électrique commun pour leurs voyages. Ces deux dernières années leur ont ainsi donné l’occasion de pédaler jusqu’à Roscoff, le long de la Vélodyssée, de découvrir les canaux du Sud-Ouest et du Midi jusqu’à Sète, ou encore de franchir la Montagne noire pour rouler jusqu’aux contreforts des Alpes.
Rompu aux enchaînements entre pistes cyclables et voiries partagées avec les automobilistes et semi-remorques, Jean-Marie Vincent assure « avoir moins peur qu’à vélo » lorsqu’il roule. Deux rétroviseurs lui font voir derrière lui. Lumières et clignotants lui permettent de se signaler.
Il concède une amélioration de sa part, censée accentuer sa visibilité. « J’ai ajouté un drapeau jaune à l’arrière, parce que je me suis rendu compte qu’on ne me voyait pas forcément très bien lorsque j’arrive dans un rond-point ou une intersection. Les automobilistes n’ont pas forcément tendance à regarder vers le sol. »
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