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Relecture de l’édito : Fernando Alonso (Aston MArtin), 42 ans et toujours motivé : mais comment fait-il ?

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Ce papier ayant pour thématique « l’automobile » a été remarqué sur internet, nous avons voulu vous le dévoiler plus bas.

Son titre (Fernando Alonso (Aston MArtin), 42 ans et toujours motivé : mais comment fait-il ?) est sans ambages.

Annoncé sous le nom «d’anonymat
», l’écrivain est positivement connu.

Vous pouvez en conséquence vous fier aux révélations qu’il diffuse.

La date de parution est 2023-07-26 16:22:00.

Texte :

Il avait fait de son âge un tabou lors de son retour dans le paddock, en 2021. Il s’était agacé, offusqué qu’on se demande ce qu’il faisait là à presque 40 ans ; chez Alpine, une équipe de la catégorie « challenger ». L’objet de sa vexation relevait surtout pour lui de l’interrogation, des insinuations sur la valeur de son engagement. Sûr de son fait, Fernando Alonso refusait de considérer le risque pris par les Bleus.

En moins de deux ans, il a réussi son pari et est redevenu bankable au gré d’un nouveau pari, puisqu’Aston Martin lui proposait deux ans de contrat, en 2023 et 2024. Ses six podiums signés cette année avec les Verts l’ont rajeuni et personne n’ose douter qu’à 42 ans – il les aura samedi – il peut encore atteindre l’ultime rêve d’un troisième titre mondial. « Sinon, je ne courrais pas », a-t-il assuré au quotidien espagnol AS, lundi.

Aston Martin n’a aucun doute

Passé l’effet de surprise créé par une machine bien dessinée par Dan Fallows, ces résultats sont redevenus une norme pour lui, aux yeux du paddock, et spécialement pour son équipe qui n’avait jamais tourné à un tel régime. Un rampe de lancement pour 2025 voire 2026, selon lui. 2025 et 2026, des échéances pas citées au hasard : la première marquera la mise en service de la nouvelle soufflerie d’Aston Martin à Silverstone, la seconde sera la première année de la collaboration avec Honda.

« Je ne vois pas de raison qu’il ne soit pas dans la voiture en 2026. Je veux dire ‘aucune’ », s’était aventuré Mika Krack, après la deuxième place du double champion du monde dans les rues de Monaco. Le directeur d’équipe, tombé sous le charme comme beaucoup d’autres avant lui, n’avait pas le pouvoir de tracer l’avenir à la place de son patron, Lawrence Stroll. Il avait ensuite un peu révisé son discours. « C’est bon d’entendre ça, qu’il veut rester quelques années encore, et nous en serions heureux, avait précisé le manager allemand après le Grand Prix d’Espagne. Je pense que le plus important – et c’est l’une de ses grandes qualités – est son désir d’être devant et sa motivation. » Avant de botter en touche à propos du prochain contrat : « Nous n’y pensons pas tellement. »

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« Aston Martin, c’est le retour à la réalité depuis trois Grands Prix, c’est assez brutal »

« L’âge nous rattrape tous »

Parce qu’avec un pilote de 42 ans, si bon soit-il, il est difficile de se projeter. Et de ne pas entendre le discours de la vérité sur l’inéluctable déclin. « Il est extrêmement motivé, il vit pour ça, avait redit Otmar Szafnauer, le directeur d’équipe des Bleus, avant le début du Mondial 2023. Avant de tempérer son enthousiasme en précisant : A un moment, l’âge nous rattrape tous, bien que je n’aie aucune idée de quand cela arrivera pour lui. »

Le manager américain a effleuré la question de façon pudique et depuis, l’Espagnol a refermé le débat car, à un Max Verstappen près, il aurait gagné à Monaco et à Montréal. Et la mauvaise passe traversée par Aston Martin depuis trois Grands Prix n’a rien à voir avec son niveau de pilotage.

Pour l’heure, l’Asturien repousse l’apparition de ces signes d’usure qu’avaient connus Michael Schumacher et Kimi Räikkönen en fin de parcours, à respectivement 43 et 42 ans. Mais montre une réserve nouvelle dans son discours à propos de la suite.

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Fernando Alonso (Aston Martin) au Grand Prix de Hongrie 2023

Crédit: Getty Images

« Des choses excitantes, attractives se préparent »

« Il y a beaucoup de sacrifices derrière une saison de Formule 1 : beaucoup de voyages, beaucoup de préparation, et tout cela dans le but d’être champion du monde, a-t-il encore martelé, dans les colonnes d’AS. « Être au bon moment au bon endroit », est la justification de cette vie d’acète, « mais je ne suis pas obsédé non plus, corrige-t-il. Commençons – espérons – par une victoire. Et puis, gagner ou non le troisième titre dépendra de choses hors de ma portée. »

Max Verstappen encore sur sa planète cette année, Fernando Alonso a reporté ses espoirs à 2024 et seuls les progrès affichés par sa machine lui permettront d’en vouloir plus. « Si nous étions à l’été 2024, je vous dirais que je suis intéressé de voir ce qui se passera en 2025, a-t-il confié au quotidien ibérique. Nous aurons une nouvelle soufflerie et des choses excitantes, attractives, se préparent, et je me sens fort et rempli d’énergie. Les voyages et l’entraînement ne me dérangent pas : j’ai même hâte. Mais il y a des moments – et j’en ai connu dans ma carrière – où on sature. Quand on signe un contrat à long terme, ça pèse toujours. Je préfère un renouvellement de contrat d’un an. » Rendez-vous l’an prochain.

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